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Né dans les années 70 près de Bordeaux, mon premier contact avec la photo se produit à l’adolescence lorsque mon père me confie son Foca Sport II. Cet appareil 24×36 est entièrement manuel, une cellule est nécessaire pour mesurer la lumière. Mon père m’enseigne les rudiments techniques de la photographie, mais je n’ai aucune connaissance artistique et me contente de photos de vacances à orientation purement illustrative. La cellule fonctionne mal, je lâche le Foca et pendant de nombreuses années mes seuls et rares clichés sont pris avec des jetables ou appareils APS. Peu convaincu par les photos des premiers APN, je me décide quand même à investir en 2004 dans un compact. Voyageur depuis quelques années, je découvre le pouvoir du numérique et des clichés (quasi) illimités. Dans une soirée, j’entends parler d’une sortie photographes. Je m’y incruste, ils sont tous équipés en argentique et je joue les troublions avec mon petit compact. Je les accompagne plusieurs fois, y compris de nuit, j’expérimente doucement, c’est encore un jeu, occasionnel.

@ Stéphane Gilbert

Le vrai déclic se produit en 2005. Par un concours de circonstance, la chargée images du festival Silhouette me demande de remplacer au pied levé leur photographe la veille du festival, “faute de mieux”. Je fais mon possible avec mon compact. Rien d’exceptionnel, mais ça y est, j’ai chopé le virus ! J’achète un premier reflex numérique début 2006, les deux années qui suivent me voient devenir un boulimique de la photo. Pas une semaine sans sortie. Je touche à tout ce qui s’offre à moi: photos urbaines, spectacles et en particulier concerts, paysages, architecture, portraits, événements en tout genre, … Je deviens le photographe officiel du festival Silhouette, celui du Larsen Melody qui programme des groupes au Tryptique, et participe au Jules Vernes Aventures. La création d’une page myspace me permet de montrer mes clichés, et de rencontrer des photographes talentueux, une vraie émulation positive naît et les projets fleurissent.
En 2008, j’acquière un reflex expert, puis un autre “plein format” quelques années plus tard. En plus de quelques objectifs “classiques”, j’ai acquis des optiques anciennes adaptées via des bagues et utilisées entièrement manuellement. Il m’a fallu aussi découvrir/expérimenter le post-traitement. Un univers aussi intimidant que passionnant, et sans limites.

Aujourd’hui, tout en restant ouvert à toutes les opportunités qui s’ouvrent au photographe curieux, je sélectionne mes sujets et mes sorties. Reste indispensable : la rencontre, l’échange.